L’équipe
BOUBAKAR DIALLO
Directeur Général
Réalisateur
Scénariste

AZARATOU BANCE
Chargée de Production

CHARLES A. KOUTOU
Conseiller Artistique
Réalisateur

PAWENDTAORE YAMEOGO
Comptable

Polar, Film historique, Thriller politique, Sujet de société, Les Films du Dromadaire abordent tous les domaines, traitent tous les sujets de la société africaine d’aujourd’hui.
Le format et la périodicité des séries sont particulièrement adaptés à la télévision. Nous travaillons en partenariat avec les chaînes nationales (RTB) et internationales (TV5, Canal+, etc.)
Spots publicitaires ou institutionnels (Sécurité routière, Ministère de la Santé, etc.) Nous répondons efficacement aux besoins des décideurs gouvernementaux, économiques ou associatifs
Documentaires et films institutionnels. Nous réalisons vos projets et vous apportons en amont notre expertise pour l’écriture des scénarios.
du Dromadaire ;-)
Un début d’industrialisation du cinéma en Afrique noire suppose des coûts de production maîtrisés d’une part, et une indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds d’autre part.
La démarche ne consiste nullement à tourner le dos aux sources de financement traditionnelles, mais à créer les conditions pour ne pas en être dépendant. On pourra alors produire plus souvent tout en restant maître du contenu de nos films. Seules exigences, la qualité technique et l’attente du grand public.
Notre philosophie de production privilégie le support numérique Haute Définition qui offre une excellente qualité numérique à des coûts raisonnables.
Pour réussir ce schéma, en s’inspirant de certaines expériences, il nous a paru indiqué de recourir à la publicité institutionnelle et commerciale pour assurer une source de financement local. C’est en tout cas l’expérience que les Films du Dromadaire mènent depuis 2004. Traque à Ouaga, Sofia et Dossier brûlant, sont trois films entièrement produits sans subventions, en recourant uniquement à la publicité intégrée dans la trame de l’histoire.
Un autre critère, non moins important, consiste à écrire des émotions destinées au cinéphile africain. Le succès de ces trois premiers films montre l’engouement de notre public pour le cinéma populaire, ce qui n’exclut pas le cinéma d’auteur.
Cela participe à enrichir le paysage audiovisuel dans la mesure où les recettes tirées des films grand public aident les salles de cinéma à continuer d’exister. Au moment où le film « Dossier brûlant » entrait en post-production, le Rialé, une des plus vieilles salles de Ouagadougou, « capitale du cinéma africain », était démolie pour céder la place à une résidence hôtelière.
Le débat reste ouvert et tous les courants d’idées doivent participer à dessiner les pistes – et les hors-pistes – pour l’éclosion d’un cinéma africain indépendant et autonome. Il faut repenser le mode de production, réinventer les circuits de distribution et renforcer les capacités d’exploitation des salles.
Nous restons convaincus qu’un début d’industrialisation du cinéma en Afrique devra nécessairement passer par le cinéma numérique HD, plus adapté aux économies du continent. Le cinéma c’est l’émotion. Peu importe le courant qui la porte.